On est plus habitué à l’inverse : thé russe et champagne français.
J’ai pourtant bu un champagne provenant de Russie.
Et un thé Cannon.
Non je n’ai pas fait de faute d’orthographe!
Grâce au concours de Lalydo’s Blog, dont il faut aller voir le blog, encore une talentueuse blogueuse bretonne, j’ai découvert les thés bios Georges Cannon, ancienne marque (depuis 1898) qui a connu une histoire mouvementée que vous pourrez découvrir sur leur site, par exemple, quel lien ils ont ou ont eu avec les thés « l’Elephant » et ceux de « la Compagnie coloniale ».

Plante Bien être Darya de Georges Cannon

Depuis des années, je bois du thé. Le matin, du noir de type « Breakfast » en sachet pour aller plus vite, avec du lait de vache, du lait de chèvre, du lait d’amandes ou de noisettes. Au bureau, généralement du thé vert parfumé, en sachet aussi ou des tisanes. Et surtout les après-midis de week-end ou de vacances, de grandes théières de thé en vrac. En fin de journée, je privilégie les roibos et les tisanes aromatiques, particulièrement celles pour dormir ou pour bien digérer! J’ai goûté beaucoup de marques, tenté beaucoup d’arôme. Toujours sans sucre.
Après le concours, j’ai reçu

la boisson que je souhaitais: le Darya (« mer » en persan), une boite de 100 grammes de plantes digestives ( légèrement stimulantes, drainantes et relaxantes) : romarin, fenouil, angélique, aubier, thym, basilic, pissenlit, gingember, mélisse, lavande, toutes en provenance de l’agriculture biologique.
La marque avait généreusement joint dix sachets de thé et tisanes. Les thés Cannon sont présentés dans des petits sachets en tissu avec de vraies feuilles et fleurs et non pas ces brisures de thé qui sont la marque des produits peu chers et de moindre qualité.

Thés et tisanes Georges Cannon


Vous pouvez tous les découvrir sur la boutique en ligne.
Petit détail que j’ai bien aimé : la jolie forme élancée de la boite et son couvercle plat. Oui parce qu’un couvercle totalement plat attrape moins la poussière qu’un couvercle qui ne l’est pas! J’ai testé pour vous….

Quant au champagne, ce fut une autre aventure. Le week-end du 14 juillet, j’étais invitée chez une amie chez qui on boit toujours beaucoup de champagne.
Parmi toutes les bouteilles, il y avait celle-ci, apportée de Russie : le champagne Abrau-Durso, domaine créé en 1870 par Alexandre II et perfectionné en 1905 par le Français Victor Dravigny, venu exprès avec sa famille et des collaborateurs de la Marne pour s’installer près de la Mer Noire. Grâce à cette place de premier choix, il put même échapper à la mobilisation et revenir en Russie en 1915. La révolution de 1917 ne permit pas à Dravigny de rester en Russie et, à son grand regret, il dut rentrer en France en 1919 malgré tous ses efforts pour rester sur place.

Après 1919, la méthode traditionnelle champenoise est délaissée au profit d’une autre méthode française : la méthode Charmat. La fermentation se fait en cuve close et non en bouteille. Pour être tout à fait honnête,ce « champagne » ressemble davantage à un bon mousseux qu’à un vrai champagne. D’ailleurs les producteurs n’ont pas d’autre prétention. Il n’empêche qu’il est bu et apprécié dans toute la Russie.

Champagne Abrau-Durso