Quels souvenirs de ce concert de Soap&Skin with Ensemble à la Cigale quelques semaines après? La Cigale, près de la place Pigalle, est un petit théâtre avec balcons. J’étais au premier rang de l’orchestre.

Vue d’aussi près, Anja Plaschg est tout aussi étonnante et bouleversante que sur ses disques. 12 musiciens, essentiellement des cordes, et choristes l’accompagnent, tous habillés de noir, assez Kraftwerk. Bras nus, dans une robe noire longue mais en partie transparente, Anja Plaschg s’accompagne au piano une partie du temps.
La voix est puissante, comme le sont les musiques et les lumières… Puissantes et même parfois envahissantes, comme un tsunami qui emporte le public dans un monde différent du sien.
Anja Plaschg est encore très jeune, un peu timide, rien de l’arrogance d’une enfant prodige. Parfois elle oublie les paroles de ses chansons ou elle fait des faux départs au piano.
Depuis Nina Hagen que j’avais vue il y a des années à Balard, c’est une des meilleures artistes que nous a envoyé l’Allemagne. Les captations de concert ne rendent pas hommage au travail sur les lumières mais si vous voulez tout de même avoir une petite idée pour surtout ne pas la rater à son prochain passage….