L’affiche de Asako I & II est jolie, et parfois, comme je l’ai déjà écrit, je vais voir un film pour son affiche. J’ai aussi suivi l’avis de Dasola.

Asako croise dans une galerie ou un musée d’Osaka, sa ville natale, un beau jeune homme excentrique et mystérieux, Baku (dont le nom se calligraphie comme « blé » mais s’écrit aussi comme la capitale de l’Azerbaïdjan). Elle devient très très amoureuse de lui, malgré les conseils de sa meilleure amie. Baku a l’habitude de disparaître des jours, des semaines, des mois, comme le lui confie l’ami chez qui il vit.
Effectivement un jour, il disparait et ne revient pas.
Désespérée, Asako part à Tokyo et coupe les ponts avec ses amis (et on suppose sa famille). Par son travail, elle rencontre Ryôhei, sosie, en plus clean, de son ancien petit ami. Après avoir hésité, elle s’installe avec lui dans une vie de couple paisible avec de nouveaux amis et un chat (on voit deux chats « japonais » : celui qu’Asako nourrit dans la rue et celui qu’elle a quand elle est en couple avec Ryôhei) .
Le film m’a paru longuet, mais finalement plaisant si on le voit comme un film de Rohmer. Les personnages principaux sont beaux et un peu hiératiques, avec un jeu figé. Les personnages secondairse sont drôles et truculents. Aucune musique envahissante ne surligne l’action. Les décors sont ancrés dans le quotidien (l’occasion de découvrir un peu de la vie japonaise) mais l’enchainement des situations n’est pas toujours très explicite. Oui, il y a quelque chose de Rohmerien dans ce film.
Ca tombe bien! Lundi, Arte diffuse Conte d’été (1996) et Pauline à la plage (1983). J’avais adoré le second.

J’ai mis l’affiche japonaise que je trouve très romantique.