Germaine Bouret, ce nom ne vous dit sans doute rien. Pourtant si je vous montre ce petit garçon qui vous dit « mangez des gâteaux plus souvent, c’est délicieux et nourrissant », vous l’avez certainement déjà vu sur des sachets en papier chez votre boulanger (ou son voisin).

Dimanche dernier, dans une brocante, j’ai trouvé cette petite fille qui ne veut pas réveiller sa poupée et c’est en cherchant qui se cachait derrière la signature « G. Bouret » que j’ai trouvé son auteur.


Germaine Bouret (1907-1953) a dessiné très tôt, surtout

des enfants dans toutes sortes de situations. A l’âge de 20 ans, elle crée sa société, les « Editions Bouret ». Ses dessins ont été très largement diffusés sous forme de cartes postales, pour des emballages, des calendriers. Walt Disney a même essayé de la faire venir aux Etats-Unis, en vain.
Coïncidence amusante : en 1938, elle installe son atelier dans le 20e arrondissement de Paris, dans la rue même où j’habite actuellement! Elle a énormément travaillé, n’a pas eu d’enfants elle-même et est morte d’une crise cardiaque à 46 ans.
Son oeuvre est présentée sur le site officiel.Vous saurez tout sur les séries qu’elle a dessinées, ses différentes signatures, toutes les publicités qu’elle a réalisées, depuis La Vitelloise, en passant par Blédine, Byrrh et les colonies de vacances en 1940.

J’extrais quelques illustrations, trouvées sur ce blog,

et sur celui-ci.

Bébert, c’est le diminutif de Robert? Albert? Norbert? Hubert? Dagobert?
Lequel préférez-vous?