Après avoir montré des monuments et parlé du printemps à Sofia et des martenitsa,  quelques détails de la vie quotidienne.
Si, comme moi, vous logez à l’hôtel Crystal Palace, dans le centre historique près de la cathédrale, de l’université et du parc du roi Boris, vous croiserez, même tard le soir, une dame qui nettoie le hall de l’hôtel. Oui, même après 22h, une dame passe l’aspirateur dans l’entrée, pourtant il ne neigeait, ni ne pleuvait…
En attendant que votre compagnon ou compagne de voyage finisse son petit-déjeuner, vous pourrez admirer les vitrines du « lobby » qui présentent des reproductions de pièces historiques bulgares, comme cette coupe, faite avec un crâne renversé sur un support vraisemblablement en or, incrusté de rubis.

Coupe de Khan Krum

L’original devait être moins lisse et moins uniformément blanc, peut-être plus ornementée, mais devait avoir un certain cachet.

Crâne de Nikephoros

Elle avait été créée pour Khan Krum, chef de guerre au IXème siècle qui est considéré comme un grand roi par la Bulgarie (il a régné de 803 à 814).

Khan Krum fêtant une victoire

Si vous avez faim,

vous pourrez aller dîner au « Club des architectes » à deux pas de l’hôtel. Le restaurant jouxte « l’Union des architectes de Bulgarie » hébergée dans un bel ensemble de bâtiments, magnifiquement éclairé la nuit.

L’Union des architectes de Bulgarie

Les restaurants bulgares offrent des salades « bulgares » (qu’on appelle en France salades « grecques »), des vins rouges et blancs de bonne qualité, de la bière, du raki (eau de vie à base d’anis) et une eau minérale très douce, nommée « Devin ». Comme je soupçonnais que Devin n’était pas le mari de Madame Irma, j’ai fait quelques recherches.

Eau minérale bulgare Devins

En effet, Devin est une ville thermale appréciée pour son eau depuis l’Antiquité. On trouve aussi sur chaque table ces petits étuis, des cure-dents, nommés « partita » (séparation en bulgare).


Avant de rentrer à votre  hôtel, vous pourrez acheter des cigarettes, de l’eau, des petits gâteaux et même un très bon café à ce petit kiosque, judicieusement placé entre l’Université et la Bibliothèque nationale. Café que j’ai goûté grâce à ma charmante collègue Milena qui a contribué à mon bien-être pendant mon court séjour et qui m’a autorisée à publier cette photo.

Milena m’offre un café.