« La couleur de la nuit » est un bon roman américain pour qui aime les films de James Bond et la trilogie « Jason Bourne » (« La mémoire dans la peau, etc). Il en a les rebondissements, le vrai « méchant », le héros qui n’est plus tout à fait en phase avec son passé et une femme.


Harry Strand est un retraité du FIS (Foreign Intelligence Service) qui se remet difficilement de la mort accidentelle de sa femme Romy. Reconverti en

marchand d’oeuvres d’art, il n’a plus de contacts avec ses anciens collègues des services secrets, comme le Suisse Claude Corsier, antiquaire raffiné. Quand Harry se retrouve à nager pendant 3 semaines côte à côte, dans la piscine de son immeuble, avec une belle et mystérieuse Asiatique, son chagrin s’éloigne et il songe qu’il aimerait la retrouver. Quelques semaines plus tard, la belle cherche à vendre des dessins et c’est Harry qui est chargé de l’expertise. Elle lui ouvre la porte et Harry se lance dans une relation amoureuse qui le mènera à des décisions radicales.
Sur fond de cette histoire d’amour entre Mara Song et Harry Strand, se déroule l’histoire d’une vengeance. Celle de Wolfram Schrade, méchant absolu, marchand d’armes et trafiquant de toutes sortes de produits, qui veut détruire ceux qui lui ont volé des dizaines de millions. Ces voleurs sont précisément l’ancienne équipe de Strand. Homme d’affaires richissime, rien ne peut arrêter Schrade. Rien sauf peut-être un homme aussi intelligent que lui mais qui n’a pas autant de moyens financiers.
Entouré de traîtres, rattrapé par un passé dont il ne contrôle plus les conséquences, Harry Strand pourra-t-il régler définitivement le cas de Schrade ? Et qui devra en payer le prix s’il réussit ?

Malgré quelques invraisemblances inhérentes au genre, « la couleur de la nuit » est un livre très dépaysant et très enlevé. On le trouve pour quelques centimes d’euros sur un célèbre site en ligne de ventes de livres (et de bien d’autres choses).
C’est un auteur qui semble avoir été peu traduit en France. Il a écrit 13 livres entre 1983 et 2004, puis un en 2011 sous un autre nom. Je l’ai lu à Sofia et abandonné à mon hôtel. Peut-être sera-t-il revendu devant l’Université qui est à deux pas?