La chanson de l’éléphant (film de Charles Binamé)

On a l’explication de ce titre un peu bizarre pour une fois traduit exactement de l’anglais (Elephant Song) assez tard dans le film. Il s’agit de la ritournelle française bien connue : « Un éléphant, ça trompe, ça trompe. Un éléphant, ça trompe énormément ». Le jeu de mots est plutôt intraduisible en anglais.
Il s’agit d’un huis-clos, le film étant une adaptation d’une pièce de Nicolas Billon, auteur canadien, et qui mêle une enquête administrative et des flash-backs.
Un médecin d’une institution psychiatrique disparait sans avoir laissé de mot ou de message la veille de Noël. Le dernier à l’avoir vu est un jeune patient, Michael Aleen (Xavier Dolan). Le directeur de l’institution, le docteur Toby Green (Bruce Greenwood qui vient de Star Trek et Batman), décide de recevoir Michael dans le bureau même du médecin disparu.
Michael, passionné par les éléphants, est un jeune homme charmant et charmeur, grand menteur et grand manipulateur. Au fil des heures, on découvre une enfance hors-norme : une mère chanteuse lyrique mondialement connue et très peu intéressée par son fils, un père chasseur-braconnier professionnel en Afrique qu’il n’a vu qu’une fois.
Jouant sur tous les tableaux, il essaie autant de parler de lui que d’en savoir plus sur son interrogateur.
Les deux hommes sont surveillés par Susan Peterson (Catherine Keener que j’aime beaucoup voir depuis sa géniale prestation dans « Dans la peau de John Malkovich« ), l’infirmière-chef, ex-femme de Green. Elle craint Michael tout autant qu’elle essaie de le protéger.

Parfois on fait de découvertes heureuses au cinéma ! Les critiques ont leur point de vue, mais le spectateurs a un tout autre regard. Merci pour cet avis, on va aller à la recherche de ce film
On le voit bien sur les blogs, les avis diffèrent souvent.