Après avoir été séduite par Station eleven, j’ai lu « On ne joue pas avec la mort » (The Singer’s Gun, 2010. 2013 pour la traduction française, par Gérard de Chergé, Rivages/Thriller).

Décidément cette écrivaine/auteure/autrice/romancière (que dire aujourd’hui?) a une façon bien à elle de tisser des histoires autour de personnages qui adoptent une autre identité, sont trahis par leurs proches et se trouvent mêlés à des histoires déconcertantes, voire dangereuses.

C’est assez difficile de résumer l’intrigue du livre qui n’est pas vraiment un thriller mais plutôt un morceau de parcours de vie. Une vie pas simple, faite de mensonges, de faux-semblants, de poursuites.
Le parcours d’un jeune homme brillant, Anton, dont les parents vivent de ventes d’objets volés, qui essaie de changer de mode de vie ou du moins de sortir du clan familial et épouse, non sans mal (la fiancée annule trois ou quatre fois au dernier moment) une musicienne plutôt renfermée.
Mais échappe-t’on à son passé?
Aux enquêtes de la sécurité?
Au véritable amour?
Quitter les Etats-Unis pour l’Italie n’est qu’un moment de répit.

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Je vous conseille la lecture de ce roman, séduisant, intrigant et fascinant.
Le mode narratif n’est sans doute pas le même, mais l’attrait exercé est semblable à ceux de Kate Atkinson, formidable romancière anglaise qui mériterait un vrai billet.