Puisque c’est la fête des Pères, et compte tenu des polémiques « tweetiennes » en cours, il ne faudrait pas oublier le grand absent de la guerre des Dames, celle qui fait rage entre l’Ex du Président et l’Actuelle… Une de mes fidèles lectrices, pourtant tout à fait soucieuse de la place des femmes dans la société, m’a téléphoné pour me dire: pourquoi on ne parle pas de lui?

Mais qui a-t’on oublié?  Celui dont l’Actuelle a gardé le nom et qu’elle essaie de rayer de la carte bien qu’ayant eu trois fils avec lui: Denis Trierweiler.  Des preuves? Tout ce qui a été distillé dans la presse tend à passer à la trappe cet homme qu’ici on ne connait pas personnellement, ni de près ni de loin, je m’empresse de le dire. L’Actuelle a dit dans toute la presse qu’elle devait travailler pour élever ses fils? Je cite : « Je n’ai pas de fortune personnelle*. J’ai besoin de gagner ma vie, j’ai trois enfants à charge.”(publié sur le Huffington Post français qui reprend un article du Nouvel Observateur). Ca  fait passer son ex-mari pour un sale bonhomme qui refuse de participer à l’éducation de ses enfants. La liaison avec le Président a commencé quand l’Actuelle était encore mariée? Que le monde entier sache quand et par qui on a fait cocu n’est pas la chose la plus agréable à supporter. Et quand on tape Denis Trierweiler sur Google, on ne trouve que des articles sur Madame…

C’était un post spécial « Fête des Pères » pour qu’on ne pense pas que se sentir féministe fait oublier que les hommes aussi ont parfois besoin de soutien.

* Il semblerait que l’Actuelle ait des parts (stock-options) dans les média où elle travaille et où elle ne serait pas arrivée par hasard, son grand-père qui était banquier aurait été un ami du père de Vincent Bolloré (Direct 8, Paris Match entre autres). Si fortune personnelle elle a, elle la devrait, dans ce cas, à ses relations familiales et au métier de journaliste qui peut offrir des revenus plus que confortables et non à un héritage de ses parents du genre « bourgeois déclassés » comme elle l’a elle-même dit.

Reste que les journalistes français n’ont jamais le courage de dire leur salaire. On se rappelle, pendant la campagne présidentielle, l’altercation de Nicolas Dupont-Aignan avec Michel Denisot sur le plateau du Grand journal de Canal + (à partir de 0h40 mns sur la vidéo ci-dessous). Non sans une certaine violence Dupont-Aignan enjoignait Denisot de dire combien il gagne, « un salaire extravagant », Denisot refusant catégoriquement de répondre. Si on veut avoir une petite idée des revenus réels de Denisot, on peut relire le portrait par Libération de l’ex Miss Météo, Louise Bourgoin, paru le 13 novembre 2007. Pour son intervention de quelques minutes sur le plateau de Canal +, 5 jours par semaine vers 19H45, elle touchait 5000 (cinq mille!) euros par mois. Ce qui lui permettait de vivre dans le Marais, un des quartiers bobos chics les plus chers de Paris : « la rencontre peut se faire dans son grand studio propret du Marais, signe de l’évolution d’un statut social très aléatoire mais doté de 5 000 euros mensuels ». Juste pour rêver, 5000 euros pour quelques minutes d’antenne et quelques heures de maquillage et répétition de textes écrits par d’autres, rappelons-le… Combien de fois plus gagnent aujourd’hui, cinq ans plus tard, les Massenet, Apathie etc? Une idée?