Alain Delon, l’éternelle idole
Lundi dernier, France 3 diffusait un documentaire consacré à « Alain Delon, cet inconnu », réalisé par Philippe Kohly.
L’intérêt de ce film est de parcourir la vie d’une de nos plus grandes stars depuis sa petite enfance jusqu’à son rôle en 2008 dans « Astérix aux Jeux Olympiques » (réalisé par Frédéric Forestier et Thomas Langman).
Alain Delon (c’est son vrai nom) est né en banlieue parisienne le 8 novembre 1935. Tout petit encore, suite au divorce de ses parents, il est confié à une famille d’accueil et passe une partie de son enfance dans les murs de la prison de Fresnes. Après le remariage de sa mère, il retourne vivre avec elle et son beau-père charcutier, il passe même son CAP. Puis il part s’engager dans l’armée où il connait un peu les mêmes déboires que dans ses pensionnats et finit par être renvoyé. Arrivant seul à Paris, il s’établit dans le quartier de Rochechouart et vit des bontés des tapineuses du coin qui, charmées par sa beauté, l’ont logé et nourri!
Cette beauté, beauté de minet dira-t-il plus tard, son sourire en coin de jeune homme sûr de son charme, lui ouvre bien des bras. Il captive les femmes et comme les hommes (Brigitte Auber, Jean-Claude Brialy, Romy Schneider, Yves et Marc Allégret, René Clément, Luchino Visconti, Michelangelo Antonioni) et accède au cinéma sans même l’avoir voulu .
Quand il retrouve, dix ans après « Christine »,
Romy Schneider pour « La Piscine » en 1968, il n’est plus le même homme. Le « minet » bien coiffé est devenu un homme musclé, puissant, sûr de lui, de sa beauté, de son intelligence.
Dans la même période, la rencontre avec Visconti lui a fait perdre les intonations un peu vulgaires qu’il avait à ses débuts. Le garçon charcutier s’est transformé en un véritable acteur, bourreau de travail, toujours soucieux de se perfectionner.
C’est ce qui est le plus fascinant dans ce documentaire : la naissance d’une star qui entraîne une évolution spectaculaire de l’homme et de l’acteur.
Et puis, même si Delon a conscience de sa valeur, il est capable de rire de lui-même. L’extrait du film « Astérix aux Jeux Olympiques » où il joue le rôle de César et se caricature lui-même est tordant. Voyez vous-même!
En revanche, pas de traces de son inoubliable (je plaisante) duo avec Dalida « Paroles, Paroles, Paroles ».
A voir et revoir pendant encore quelques jours en fonction replay.
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Il fait reconnaitre, il était terriblement beau… !