Vous vous en êtes sans doute rendu(e)s compte, le dimanche des Nifty Fifty est le jour des posts un peu niais ou un peu chauds, animaliers (hérissons, alpagas, kangourous ou paresseux) ou musicaux.
Sans doute parce qu’après de dures semaines, remplies de soucis, tracas et douleurs en tout genre (ces dernières étant dues à une fracture de fatigue du deuxième métatarsien du pied droit, et si je peux me plaindre une ligne de plus, je peux vous dire que ça fait un mal de chien même si ce n’est pas grave), on éprouve le besoin de débrancher le cerveau de tout ce qui pourrait contrarier un état temporaire de bien-être. Il y a bien la méditation, les tasses de thé avec ou sans madeleines faites maison, une petite flûte de champagne.

Mais le « post du dimanche », c’est comme les B.D (les « strips ») des journaux américains : en semaine c’est quelques cases en noir et blanc et le dimanche une pleine page en couleurs. Il ne s’agit pas de se creuser la tête, de découvrir des femmes oubliées et qui, pourtant, ont connu leur heure de gloire ou de trouver ses prochaines lectures.
Non, tout simplement passer quelques secondes à …

s’émerveiller de l’immensité de la Toile, plus remplie de tout et n’importe quoi que les soupes de ma grand-mère de tapioca (elle en mettait tellement que la soupe devenait une sorte de porridge).
Ce dimanche 25 novembre 2012 est placé, de nouveau, sous le signe du chat. Petite marotte qui s’explique par la grande photogénie de ces bestioles-  et parce que j’en ai eu quatre autrefois ce qui m’a laissé une faiblesse pour ces animaux à poils et à glotte ronronnante.
Apparemment les chats sont comme nous : des commères. Voyez plutôt :


 

Et comme il faut bien un peu de « vraie » culture pour ne pas perdre la face : le duo des chats de Rossini avec ma cantatrice préférée, Teresa Berganza, mezzosoprano (sublime dans le Stabat Mater de Pergolèse, avec Mirella Freni), Cecilia Lavilla Berganza, soprano et fille de la première, et Juan Antonio Álvarez Parejo au piano. L’enregistrement date de 2002.