Si vous vous dites en fin de semaine, « j’ai les lèvres gercées, comment je vais faire pour emballer ? » et que vos tentatives répétées d’hydratation ne sont pas suivies de succès, ce post est pour vous.


Reconnaissons que c’est un sujet crucial. On ne peut pas espérer trouver l’amour, – même d’une nuit- avec une bouche crevassée qui semble partir en lambeaux. Ou bien on est tombée soit sur un fétichiste, soit sur un myope, soit sur un type tellement affamé qu’il n’est plus très regardant…
Donc, soucieuse de votre vie amoureuse, vous hydratez et hydratez encore vos lèvres. Problème. La chose suivante peut se produire:  plus on met de baume sur les lèvres, pire c’est.  Comme en témoigne la blogueuse de « Ma vie toxique » : « je me suis rendue compte que tous les baumes pour les lèvres non bio me desséchaient les lèvres. C’était notamment le cas du Labello depuis des années, mais aussi plus récemment du baume Chanel. Plus j’en mettais, plus mes lèvres se gerçaient, mais je ne m’en rendais pas vraiment compte… puisque je passais mon temps à me remettre du produit ».

Explication? La plupart des rouges

et baumes à lèvres sont faits avec de l’huile et des cires de paraffine, issues du pétrole. Comme le dit Rita Steins dans son ouvrage, « La vérité sur les cosmétiques » (éditions Leduc) :  » La sécheresse des lèvres, souvent accompagnée de peaux mortes inesthétiques, est un problème récurrent chez de nombreuses personnes. Et plus on y applique de la crème, plus elles se dessèchent et s’irritent. Bien souvent, ce phénomène désagréable est dû à une dose trop élevée d’huiles et de cires de paraffine. Les ingrédients à base de paraffine forment un film à la surface des lèvres. Lorsque la teneur en huiles et cires de paraffine est trop élevée, les lèvres rejettent ce corps étranger et ne cessent de se dessécher. Résultat: les lèvres deviennent dépendantes et doivent être hydratées de plus en plus souvent. « 

La paraffine est dérivée du pétrole. Or les cires et hydrocarbures minéraux responsables du desséchement sont très utilisés dans les cosmétiques pour leur pouvoir couvrant au rendu lisse. Par exemple, vous trouverez ceci dans la composition d’un bâton de rouge  : Cera microcristallina, Ceresin, Paraffin, Paraffinum liquidum, Petrolatum, Ozokerite. En principe, la dose journalière admissible (DJA) en a été déterminée et autorise leur inscription sur la liste des composants d’un produit cosmétique. En principe….

 Dans ce même post intitulé « Rouge à lèvres, ce bâton de dynamite », on apprend aussi que la plupart des rouges à lèvres contiennent du plomb, matériau toxique comme on le sait et qui est forcément ingéré au fil de la journée…400 rouges à lèvres étudiés par l’agence de sécurité des Etats-Unis contiennent du plomb. Utiliser du plomb renforce la coloration de votre rouge préféré. Bien sûr, les doses sont minuscules :7,19 parts par million (ppm) pour la marque Maybelline, 7 ppm pour L’Oréal. Si on met 3 fois par jour du rouge, en une journée, ce sont pas moins de 1,16 microgramme de plomb qu’on finit par avaler à force de passer la langue sur ces jolies lèvres rouges. Et comme on trouve du plomb dans beaucoup d’autres produits, on finit par frôler l’overdose.
Comment faire alors ? Surveiller la liste des composants de vos rouges à lèvres et préférer, de manière quotidienne, les huiles végétales comme le ricin, les cires d’abeille, de carnauba ou de candelilla, et la lanoline. Le rouge tiendra moins longtemps mais vous aurez enfin la bouche d’Angelina Jolie ….

 C’est une version mise à jour de ce post.