The Young Lady (Lady Macbeth pour son titre original) est le premier film de William Oldroyd, d’après une nouvelle (adaptée en opéra dans les années 1930) russe,   La Lady Macbeth de Mtsensk (1865) de Nikolaï Leskov (1831-1895).
Une très jeune femme (Florence Pugh, extraordinaire) a été vendue à un homme (Paul Hilton) qui ne l’aime pas et n’en veut pas, y compris sexuellement. Obligée de vivre une vie d’une austérité absolue, dans une maison vide, sans livres, ni occupations (pas même la traditionnelle broderie) et soumise à des règles de vie sadique, imposée par son beau-père (Christopher Fairbank), un homme aigri et méchant (comme rester assise toute la journée, bien droite, sur une banquette telle que la montre la photo de l’affiche et ne jamais avoir le droit de sortir), la jeune Katherine saisit la première occasion pour faire exploser son univers. L’absence de son mari va lui permettre de se débarrasser de son beau-père et d’assouvir un tempérament passionné avec Sebastian (Cosmo Jarvis), un palefrenier assez vite dépassé par la situation.
Ce qui pourrait être, au premier abord, une version de Lady Chatterley, tourne assez vite à la tragédie. Le film, joué par des acteurs exceptionnels, est tourné avec une sobriété efficace : peu de musique, des rebondissements réguliers et des retournements de situtation qui laissent le spectateur sans recours.
Katherine n’est pas, comme j’ai pu le lire, psychopathe. Elle est plutôt impitoyablement concentrée sur une seule chose : sa survie de femme dans un univers dominé par les hommes et par les règles de classe. Elle use de ces dernières avec une habileté machiavélique pour sauver sa peau à tout prix.
Un film exceptionnel qui m’a rappelé The Witch , également un premier film, par la puissance de ses acteurs.
Matching Points et Dasola en parlent très bien, ainsi que le blog du cinéma et lire aussi ici sur Freakingeek.

 

photo retro-hd.com
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Life, origine inconnue, est un film de science-fiction du réalisateur Daniel Espinosa.
Dans la lignée d’Alien, et de Gravity, c’est un film qui associe une vision réaliste d’une station spatiale internationale en orbite sur la terre et la confrontation de l’équipe des six astronautes (Ryan Reynolds, Rebecca Ferguson, Hiroyuki Sanada, Jake Gyllenhaal, Olga Dihovichnaya, Ariyon Bakare) à une créature rapportée de la planète Mars sous la forme d’un organisme unicellulaire en hibernation. Le biologiste de l’équipe réveille cette créature, baptisée Calvin lors d’un de ces évènements collectifs à Time Square à New York dont les Américains ont le secret. Et le cauchemar commence.
Ce que j’ai aimé dans la vision d’Espinosa, c’est qu’à la différence d’Alien, il n’y a pas un héros solitaire. C’est l’équipage tout entier de la station spatiale qui va lutter contre le monstre qu’ils ont réveillé et qui va les décimer peu à peu.  Ces scientifiques, médecins et ingénieurs, sont prêts à sacrifier leur propre vie pour éviter que la terre ne soit touchée.
Lire aussi ici.

Deux films à voir.