Depuis l’apparition des boulevards de clips sur la 6ème chaîne en 1986, j’ai toujours aimé regardé les clips.
Il y a eu des périodes de grande inventivité et des périodes absolument sans intérêt, les réalisations françaises ayant longtemps été médiocres, à l’exception des clips de Niagara (L’amour à la plage 1986, clip réalisé, comme tous les autres, par le musicien Daniel Chevenez), de ceux réalisés par Jean-Baptiste Mondino (Cargo de Nuit, chanté par Axel Bauer, clip diffusé sur MTV en 1984), des Rita Mitsouko (Marcia Baila 1984, réalisé par Philippe Gautier), Guesch Patti (l’étonnant Etienne 1987, réalisé par Lydie Callier) et bien sûr Mylène Farmer (Pourvu qu’elles soient douces, 1988, 18 minutes en version intégrale, réalisé par Laurent Boutonnat et qui a coûté à l’époque une petite fortune).


Récemment, je suis tombée sur ce clip navrant de


Camelia Jordana, Dans la peau, réalisé par Mickael Lafont. La chanteuse,  issue de l’émission de télé-réalité La nouvelle star,  a renoncé aux lunettes à monture noire et s’est habillée d’une jolie robe rouge. On sent que le réalisateur a voulu faire « genre » avec ce clip. Mais genre quoi? C’est bien l’énigme. Le clip est décousu, ne raconte rien et n’arrive pas à sauver une chanson somme toute quelconque et à l’unisson du clip, musicalement décousue et au texte plat.

Alors qu’on peut avoir sous les yeux le clip de Christine and The Queens (Héloïse Letissier, née à Nantes en 1988) sur la chanson Saint-Claude.

Ou encore ceux de Theodore, Paul et Gabriel, de Pauline Croze, voire de Julien Doré qui a tapé dans l’oeil de Jicky.