Dans le numéro du 4 avril 1920 de la revue « Les Annales » (dont j’ai déjà parlé), intitulé « Fleurs de Pâques », on trouve en couverture cette mère et sa petite fille dans une brise printanière.

Comme lors de ma dernière lecture de cette revue, j’ai regardé les publicités. Elles me font rêver avec leurs produits magiques, leurs ustensiles oubliés et leur graphisme vieillot!
Les beaux jours approchent, il s’agit de sortir la poudre de riz pour ne pas luire – et, apparemment aussi- pour protéger les mains.

Cette coiffeuse avec ses flacons, ses colonnettes qui entourent le miroir, ne vous fait pas envie?
On cherche à renforcer
ses avantages naturels…

Cette publicité ne pourrait plus passer aujourd’hui dans la presse, même si le recours de plus en plus fréquent aux prothèses mammaires poursuit bien le même but, « acquérir une gorge pleine et gracieuse », et pour plaire à qui?
Mais on peut aussi faire du sport quel que soit son état physique, unijambiste, amputé, invalides, son sexe et son âge (le vélo-fauteuil pour dames et vieux) ou son « emploi » (ecclésiastique. N’oublions pas qu’à l’époque, les curés portaient une soutane longue)…

Comme il est bien possible que cet exercice fait à toute vitesse et par tous les temps vous ait donné une fluxion, le remède miracle est là !
N’oubliez pas que c’est votre femme de chambre qui doit vous transformer en oeuf de Pâques!