Du Louvre au Crédit Municipal. De l’Allemagne à la mode. Les expositions à voir à Paris.

A Paris, le froid persiste. La solution? Aller voir des expositions toutes  neuves et pour lesquelles vous ne battrez pas le pavé pendant des heures.
Au Louvre, « de l’Allemagne de Friedrich à Beckmann, 1800-1939 », jusqu’au 24 juin.
Sur l’afiche, reproduite sur le carton (à mon avis ratés l’un et l’autre), un tableau de Carl Gustav Carus (1789-1869), peintre et médecin.

Dans la veine de David Caspar Friedrich mais moins connu que lui, Carus a peint des paysages romantiques que contemple une femme et où parfois se promène un pélerin solitaire.

Carl Gustav Carus. 1824

 


Carl Gustav Carus.Castel dell Ovo

Après cette promenade dans l’Allemagne romantique et post-romantique, vous pouvez vous rendre dans le Marais pour deux expositions bien différentes. La première….

vous donnera l’occasion d’entrer chez ma Tante. Non, pas chez ma tatie, au Crédit municipal de Paris, dit ma Tante. En plein Marais, rue des Francs-Bourgeois, le Crédit municipal propose une petite exposition de mode, intitulée « 1931. Face-Dos-Profil ». L’exposition est réalisée par le musée de la mode de la ville de Paris, le charmant musée Galliera situé dans le 16e arrondissement et le service des archives de la ville de Paris. Le premier a prêté quelques robes de 1931 et le second a sorti de leurs cartons des photos, dessins et échantillons de tissu qui font partie des « dépôts des dessins et modèles » faits par les couturiers pour protéger leurs créations. Voici le carton d’invitation qui explique très bien le titre de l’exposition. Il s’agit d’un modèle de Madeleine Vionnet, déposé au conseil des prud’hommes de la Seine le 3 mars 1931. Et encore une semaine, jusqu’au 6 avril, pour aller voir aux archives de Paris (18 boulevard Sérurier, 19e), l‘exposition sur la maison Paquin (ouverte en semaine seulement).

 L’exposition est gratuite (fermée les dimanches et jours fériés) -l’occasion de passer sous le porche de ma Tante…

Crédit municipal de Paris (ma Tante). 55 rue des Francs-Bourgeois, 3e.


Dimanche, ne vous arrêtez pas au porche fermé de ma Tante et traversez la rue pour aller voir la nouvelle exposition des Archives nationales (60 rue des Francs-Bourgeois, 3e) : « le pouvoir en actes » pour découvrir des « bulles » médiévales qui ne sortent jamais des coffres.

Si le soleil est au rendez-vous et que vous préférez amorcer votre bronzage, promenez-vous dans les jardins des Archives nationales… Un joli parcours et une vue sur les hôtels d’Assy,  Jaucourt,   Fontenay et Rohan. Pour clore cette promenade, la rue des Rosiers vous offre ses falafels et les rues du Bourg-Tibourg, des Ecouffes, Vieille-du-Temple, etc, leurs cafés.

Les jardins des Archives nationales. A gauche, l’hôtel de Fontenay. A droite, les hôtels de Breteuil et Assy.