Alors que je suis (j’étais?) d’un naturel assez ordonné, voire maniaque quand j’étais petite, depuis quelques mois je vis dans le plus grand désordre.
Avant mon déménagement, j’avais commencé à prendre la funeste habitude de poser tout et n’importe quoi n’importe où. Ce qui m’a « permis » d’oublier un certain nombre de papiers à renvoyer, de factures à payer et de « perdre » un nombre considérable d’objets, à commencer par le scotch destiné à fermer les cartons et les ciseaux pour couper ledit scotch. Pourtant il y avait au moins un rouleau de scotch et une paire de ciseaux par étage, voire par pièce….
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Mon salon dans son état actuel…
La maison (très difficilement) vidée et empaquetée, rebelote dans mon appartement de transition.
Je pourrais me donner comme excuse que j’ai deux fois moins de placards, notamment dans la cuisine, qu’avant mais je n’ai pas emporté toutes mes affaires non plus, donc ce n’est pas la vraie raison.
Certes ce sera un court séjour et cette durée doit influencer mon inertie.
Pendant ces derniers mois, j’ai aussi découvert que je n’aimais pas (plus) ranger quand il fait nuit. Allez savoir pourquoi? Quand on travaille, ça limite un peu les plages horaires dédiées à l’amélioration de son habitat.
Par conséquent, retour aux papiers « perdus », aux factures non ouvertes.
Peut-être est-ce au fond ma manière de digérer le choc de la transition et le fait de fermer la porte sur quasiment trente ans de ma vie.
Je fuis littéralement la nécessité d’organiser un peu mon désordre et, au lieu de m’attaquer au problème, je vais me coucher, de plus en plus tôt et je me lève toujours le plus tard possible. Géraldine de Café Mode vient d’écrire un billet sur ce thème et je suis d’accord avec elle: il faut écouter son état de fatigue.
Je m’écoute.
Un jour viendra où je serai décidée à ranger ou obligée de le faire.
P. S. : et à part ça, je n’ai toujours pas internet chez moi. Finalement ça ne me manque pas tant que ça!