Dans cette exposition au centre Pompidou, j’ai aussi beaucoup aimé les natures mortes.
Un fouillis de plantes dans cet autoportrait (détail)

Wilhem Heise, verblühender Frühling, selbstbildnis als Radiobastler, 1923
Wilhem Heise, verblühender Frühling, selbstbildnis als Radiobastler, 1923

Des pots de plantes dûment munis de leur soucoupe sur une jolie table en fer forgé.

Rudolf Dischinger, Grammophon, 1930
Rudolf Dischinger, Grammophon, 1930

Des rollmops (filets de harengs marinés entourant un cornichon), un des mets préférés de mon père. Je ne saurais même pas où en trouver aujourd’hui…

Erich Wegner, Wirsthausetheke, 1927
Erich Wegner, Wirsthausetheke, 1927 (détail)

Et une boite de saucisses sur le même comptoir, à côté de petits verres à vin ou à schnaps.

Ce garde-barrière fait penser à des tableaux de Edward Hopper (1882-1967).

Georg Sholz, Bahnwärterhäuschen, 1925

Enfin la reconstitution d’une cuisine « moderne », video à l’appui, qui prouve combien la femme perdait de temps avant à circuler partout. L’architecte qui a conçu cette cuisine dont je voudrais bien moi-même est une femme, Margarete Schütte-Lihotzky.

Cuisine d'une cité-lotissement de Francfort 1926
Cuisine d’une cité-lotissement de Francfort 1926

Deux billets ne suffisent pas en réalité à épuiser tout l’intérêt qu’on peut trouver à cette exposition. Il y a aussi un important travail sur le graphisme, les meubles, etc…